วันพฤหัสบดีที่ 9 ธันวาคม พ.ศ. 2553

Les Cent Jours et Sainte-Hélène

Le 18 juin 1815, Napoléon perd la bataille de Waterloo.
C'est la fin d'un espoir qui aura duré 100 jours.

Le 20 mars 1815, Napoléon est à Paris. Il est le nouveau chef de la France, et Louis XVIII s'est enfui. La plupart des maréchaux se sont ralliés. Napoléon ne souhaite plus la guerre, il veut développer son pays. Mais la coalition renaît, les Alliés ne veulent plus de l'Empereur. Ils vont réunir un million d'hommes, et Napoléon, face à eux, en alignera la moitié. L'armée française se poste en Belgique. Les ennemis ne cherchent plus à éviter le combat, ils se présentent devant Napoléon. Son génie ne l'a pas quitté, au contraire : il les bat notamment à Charleroi. Mais l'affrontement global aura lieu à Waterloo. Il subit la plus grave défaite de sa vie. Grouchy est le "responsable". Il n'est pas revenu à temps pour défendre l'Empereur, et son arrivée aurait changer le cours de la bataille. Le Corse chercha la mort, mais elle ne vint pas. Napoléon abdique, ou plutôt capitule sans condition. Les anglais ne veulent plus qu'il puisse revenir. Il décide donc de l'enfermer à Sainte-Hélène...
A Sainte-Hélène, Napoléon dicte ses souvenirs à Las Cases.
"Avec le mémorial, il s'empare de l'avenir" (Max Gallo)
Après sa seconde abdication, il embarque sur le "Bellérophon". Il imagine qu'il pourra finir sa vie en Angleterre ou aux Etats-Unis. Les anglais le maintiennent dans cette illusion jusqu'à ce que le bateau arrive à Sainte-Hélène, le 15 octobre 1815. Les personnes qui l'ont accompagné se répartissent comme ils peuvent dans l'île. Il est placé dans un grand manoir, celui de Longwood. Il écrit ses mémoires en compagnie de Las Cases. Il est très malade. Penser, c'est la seul chose à faire. Son geôlier, Hudson Lowe, le déteste et le traite durement. Il résiste. Il pense, réfléchit à longueur de journée. Il faut résister à cette maladie qui lui brûle le ventre...
Le 4 mai 1821, Napoléon est étendu sur son lit, se tordant de douleurs. La fin est proche, il le sait. C'est pourquoi il a convoqué tous ses amis et proches, ses fidèles, qui l'ont suivi. "Je suis heureux à l'idée que vous allez pouvoir revoir la France, vos proches, et moi mes Braves aux Champs-Elysées". Le samedi 5 mai, il va mourir. Le comte de Montholon recueille ses dernières volont้s. Il ne se souvient plus du prénom de son fils, et par la même occasion du sien. Il prononce, dans un dernier souffle, les mots "tête, armée", et meurt. L'autopsie est pratiquée tout de suite après la mort, fausse dans son pronostic, puisqu'il est prouvé maintenant qu'il a été empoisonné.
"La mort n'est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c'est mourir tous les jours."

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